Interviews

Publié le 1 avril 2013 | par Nadia Bellifa

0

Gabriel Hubert – Nitrogram Prix du Jury W2C Cloud Awards

Lors de Webdeux.Connect 2012, Gabriel Hubert, co-créateur du service SaaS Nitrogram, a répondu à une interview pour Webdeux.info. Pendant l’évènement, Nitrogram a remporté le Prix du Jury W2C Cloud Awards décerné par Orange.

Gabriel HubertEst-ce que tu peux te présenter et nous décrire le service ?
Je m’appelle Gabriel Hubert, je suis un des deux cofondateurs de Teleportd, l’entreprise qui a créé Nitrogram. Teleportd a un peu plus d’un an, et Nitrogram est un produit sur lequel on travaille depuis maintenant trois mois.

Nitrogram, c’est un service destiné aux professionnels, en particulier les marques, les commerçants de proximité (Il y a énormément de vertical qu’on peut envisager), et qui veulent mieux comprendre quelles photos sont prises et qui les concernent sur les réseaux sociaux. On s’est concentré sur le réseau social Instagram, on regarde toutes les photos qui sont prises, les produits et services qu’elles mentionnent, la manière dont les marques et les commerçants sont touchés par ce contenu et comment ils peuvent faire pour augmenter leur visibilité sur les réseaux sociaux.

Vous en êtes où dans le projet ?
Nitrogram est disponible depuis environ 8 semaines. On a 2000 personnes qui utilisent ce service, on a des marques très connu, comme l’habillement ou le sport, qui nous utilisent en France et à l’étranger. On grandit de 25% par semaine en ce moment.

Pourquoi un projet dans ce domaine, qu’est-ce qui vous a inspiré ?
Il y a un grand concept autour de la manière dont les marques doivent communiquer sur les réseaux sociaux. Pendant longtemps les marques produisaient elles-mêmes du contenu, en général elles payaient pour réaliser des vidéos ou des pubs, et demandaient aux réseaux sociaux de liker, d’interagir avec ce contenu.

Ce qui est fondamentalement nouveau avec les photos sur les réseaux sociaux, c’est que les communautés créées elles-mêmes du contenu. On pense qu’il y a une opportunité formidable, mais on pense aussi que c’est très important que les professionnels se rendent compte du contenu qui existe déjà et qui les concerne. Par exemple, le compte Instagram d’une marque comme Nike va peut-être contribuer à seulement 5% de tout le contenu qui concerne Nike, les 95% restants sont pris par des anonymes, des utilisateurs de baskets, des gens qui aiment ou qui n’aiment pas le service et qui vont commenter de manière publique sur ce produit.

Après ce prix reçu, quelles sont les prochaines étapes ?
Pour nous c’est une formidable opportunité de travailler avec Orange et en particulier le Cloud Pro. C’est un canal de distribution vraiment intéressant. On va travailler, je l’espère, le plus rapidement possible à l’implémentation d’une offre concrète pour les clients du Cloud Pro. Par ailleurs, Nitrogram poursuit sa progression indépendante. On est vraiment très excité de ce nouveau partenariat, on pense que ça peut nous apporter un grand élan de croissance.

Est-ce que le nom Nitrogram a une histoire ?
Oui, le suffixe « Gram » provient vraiment d’Instagram. Instagram encourage les services qui travaillent avec son réseau à mentionner soit  le « Insta » du début, soit le « Gram » de la fin. Et le « Nitro », c’est un peu la nitroglycérine. On veut être un service marketing explosif qui permet aux marques de dynamiser extrêmement rapidement leur présence sur ce réseau social et de mieux comprendre ce qui se passe.

Quels sont vos besoins actuellement ?
On a la chance d’être accompagné par des investisseurs. Donc l’argent n’est pas un besoin immédiat, mais on recherche des talents. On a besoin de développeurs pour rejoindre l’équipe, on est en train d’embaucher trois développeurs et on prend encore des candidatures. Voilà ça c’est un besoin immédiat. Au-delà de ça on cherche à affiner notre offre marketing. On est des ingénieurs, donc on a un certain nombre de choses qu’on peut améliorer sur les sujets qui ne sont pas technologiques.

Nitrogram propose un service free et premium, peux-tu nous en dire plus ?
Oui, en fait c’est le nombre des analyses, le nombre des sujets qui sont traités, la manière dont les utilisateurs peuvent interagir avec les données et la finesse avec laquelle ils obtiennent ces analyses qui va déterminer s’ils utilisent un plan gratuit ou un plan payant. On a voulu permettre à n’importe qui de se connecter et d’avoir un premier aperçu de ce que ce service pouvait donner. Mais s’ils veulent des analyses précises sur le lieu géographique de la communauté qui interagit le plus avec leurs contenus, ou alors les endroits où leurs produits sont le plus photographiés, cela représente des analyses qui sont assez demandeuses en capacités de serveurs et en calculs. Voilà, c’est entre ces deux usages que ce fait la différence entre les deux offres.

Merci Gabriel et félicitation !

Tags: , , , ,



Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Why ask?

Retour en Haut ↑